Une heure à tuer

Une petite salle coquette (attention, pas de toilettes), très intime, un accueil sympa et hop on prend place. Sur scène deux comédiennes que tout oppose, pas vraiment le même style vestimentaire, pas vraiment le même monde. Une visite immobilière leur donne l’occasion de se croiser et une porte de cave, qui se referme, les plonge dans un huis clos dont elles essayeront, tant bien que mal, de sortir.

Et c’est dans cette cave, qu’elles réussiront à vous enfermer également : décor simple efficace et bien trouvé, on s’y croirait ! Vous voilà bloqués au sous-sol avec une bourgeoise coincée en tailleur-talons et une adolesculte, enfin une adultescente, enfin vous voyez, en mode flashy-sneakers, à la voix affreusement stridente.  L’histoire a un peu de mal à décoller, puis on se laisse porter, quelques trouvailles décrochent un soupçon de rires dans la salle quant à moi je reste perplexe (et je ne suis pas vraiment la seule): les personnages sont-ils si bien campés dans leur cliché-attitude qu’ils réussissent à m’agacer ?

L’histoire prend fin, les clichés se suivent mais ne se ressemblent pas. On s’habitue à la voix stridente (enfin presque) de l’une, et l’on constate la veine comique de l’autre. Enfin bref, allez-y si vous avez une heure à tuer.

Dates de représentations :
31 mars, 1er avril, 7 avril et 8 avril: 19h

Comédie des 3 bornes
32, rue des Trois Bornes
75 011 Paris
Métro : Goncourt/Parmentier

Cakealacarotte

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Rédacteur invité