Le jeu plus que le plaisir

Le plaisir de l’amour : un titre prometteur.

J’imagine aller voir une pièce moderne, plutôt coquine, suggestive et qui ne montre pourtant pas grand-chose, pour mieux susciter l’imagination du spectateur.

La réalité est bien différente. Certes, durant les premières minutes, les actrices utilisent un vocabulaire imagé sur le thème du plaisir. Mais ensuite, ce ne sera plus vraiment le cas.

Mais revenons à la pièce ! L’histoire se situe quelques siècles en arrière. En costume d’époque et avec des tournures de phrases parfois anciennes, Sophie va jouer avec les autres personnages : jouer avec sa servante, pour l’initier aux jeux de la séduction ; jouer et utiliser un jeune puceau qui se pâme d’amour pour elle ; jouer et marivauder avec un homme mûr qui est sur est sur la même longueur d’onde qu’elle. Sophie se joue des autres, les manipule. C’est d’autant plus flagrant que l’actrice qui joue Sophie domine la pièce.

Mais en fin de compte, c’est peut-être plus sur les relations humaines que sur le plaisir. Le plaisir, il est présent au tout début, et également vers la fin, lors d’un tango suggestif et sensuel. Une parenthèse agréable et un peu relevée dans une pièce que j’ai trouvée bien trop tiède compte tenu du titre.

Pour autant, vous pouvez aller encourager les acteurs et venir partager vos impressions sur cette pièce.

Le plaisir de l’amour
Laurette théâtre
36 rue Bichat
75010 Paris

Les vendredis et samedis à 21h30, jusqu’au 15 décembre

Isabelle

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